Sur le chemin, les feuilles sont en abondance. On en ramasse une, puis une autre, puis, un peu plus loin, comme on en voit une autre très belle, on avance encore. On finit par avoir un bouquet de feuilles de platanes. Surgit alors le souvenir de l’antan, quand on marchait aussi, en automne, dans les rues du quartier et qu’on ramenait à la maison de ces mêmes bouquets de feuilles qu’elle mettait dans des bocaux sur la table ou le buffet de la cuisine. Ou bien le souvenir du petit bois aux sentiers étroits : on traînait les pieds dans le tapis de feuilles, jusqu’à en avoir les chevilles recouvertes.
On ne peut résister à poursuivre ce jeu dans les feuilles.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 199
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Les feuilles.
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Enveloppes.
A la librairie Charlemagne, faire le plein d’enveloppes : des longues bleues, des grandes beiges, des carrées jaunes.
Il reste encore du papier à lettres.
Et il est encore un peu tôt pour les cartes de Noël. Mais on a pris le temps de les regarder.
Par contre, on va commencer la liste de ceux et celles à qui on en enverra.
Et cette année, toutes les cartes qu’on recevra, on les posera sur la table, près des vases bleus, et non plus sur la vitrine, trop dans le passage, ce qui les faisait tomber et il fallait constamment les remettre en place.