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MOISSONNER / Moisson - Page 159

  • Moisson du mardi 15 décembre 2020.

    Recouvrir des oranges de clous de girofle et les poser sous les lampes pour que leur parfum se diffuse dans la maison.
    Chaque matin, regarder le ciel et noter sur un joli carnet reçu en cadeau les différentes teintes : rose, violine, violet, gris de pluie, bleu clair, bleu foncé, avec nuage, sans nuage, etc.
    Relever cette phrase dans L’année du singe, de Patti Smith à laquelle on a répondu spontanément, à voix haute, « non ! » alors qu’on était dans une salle d’attente et tous les gens ont tourné la tête : « Est-il possible que le sang de la bienveillance ne soit pas infini et cesse un jour de couler ? » Patti Smith se pose cette question alors qu’elle est en train d’admirer, encore une fois, le retable de Jan Van Eyck, L’agneau mystique pendant un trajet vers un ami gravement malade et qu’elle pense à lui, à ce monde dans lequel nous vivons et qui est si dur.
    Continuer l’envoi des cartes de vœux, même si certains de ceux qui les recevront n’y répondront pas. L’important est de rester soi-même et de ne pas calquer par principe son comportement sur celui des autres.

  • Moisson du 10 décembre 2020.


    Accompagner chez le coiffeur un ami qui ne peut pas se déplacer seul. Se réjouir de sa joie.
    Balayer la terrasse jonchée de feuilles après un fort coup de mistral.
    Moudre le café et après la maison sent bon.
    Regarder une belle émission sur Beethoven et ensuite écouter le quatuor Razumovsky (n°8, op. 59).
    Se rendre compte qu’on peut désormais rester soi-même malgré les contraintes de la vie.