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mozart - Page 7

  • Moisson.

    Passer un bon moment avec une amie qui vient déjeuner et ne pas la laisser repartir les mains vides en lui donnant plusieurs muffins à la framboise.
    Passer une après-midi apaisante au milieu de mains agiles qui tricotent, brodent, raccommodent.
    Trouver à la Médiathèque de Sanary le livre de Jean Echenoz sur Ravel.
    Terminer La Peste de Camus et commencer L’étranger.
    Aider une petite fille à faire sa rédaction.
    Envoyer un livre qu’on a beaucoup aimé à une amie qui a dit qu’elle aimerait le lire.
    Acheter cinq kilos de riz car c’est le début du Carême.
    Recevoir un beau cadeau de la part de collègues de travail.
    Ecrire trois pages.
    Continuer à écouter Ravel, en alternant avec Philip Glass, Beethoven et Mozart. Mozart, celui qui ne fut pas la proie du désespoir.


  • La traduction de tous les airs de moi connus.

    Après les allers-et-venues des moments de fête, les sons de la vie quotidienne reviennent à petits pas. Un oiseau lance une belle trille ; le vent souffle et fait claquer les feuilles ; la pendule ticque et tacque sans se presser ; les chats sont affairés : la toilette, la sieste, monter ou descendre l’escalier, chercher le coussin le plus moelleux de l’instant, s’y enrouler ; le livre qui s’ouvre à une page qu’on aime.
    Justement, c’est Emily Dickinson :

    Mieux - que la Musique !
    Car moi – qui l’entendis
    J’étais habituée – avant – aux Oiseaux –
    Ceci – était différent – C’était la Traduction –
    De tous les airs de moi connus – et d’autres –

    Nul ne le pouvait jouer – une seconde fois –
    Hormis le Musicien – parfait Mozart.

    Ecouter alors le concerto pour piano n°20, K466, tout simplement,
    « traduction de tous les airs de moi connus – et d’autres ».