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Bonheur du jour - Page 606

  • Moisson.

    Repartir de Fabregas avec des blettes, de la courge, des épinards, des carottes, des fenouils, beaucoup de pommes et une poignée de figues.
    Recevoir une lettre lilas et y répondre en bleu.
    Faire de la compote de pommes parfumée à la vanille et à la badiane.
    Se lever un matin en forme.
    Commencer le pull irlandais.
    Ranger les papiers administratifs.
    Croiser au magasin une des infirmières adorables qui, après avoir pris le temps de demander des nouvelles et de bien tout écouter, demande qu'on lui rappelle comment on fait sa lessive. Dans les rayons, au milieu des caddies, elle prend note et dit merci beaucoup, ce à quoi on lui répond merci beaucoup.
    Offrir le dernier Donna Leon pour un anniversaire.
    Rencontrer le boulanger de Bras. La boulangère, en fait. On écoute toutes ses explications sur la fabrication du pain et on lui demande de préciser si c’est bien elle, donc, qui fait ce bon pain d’engrain qu’on lui prend chaque semaine. Elle explique qu’en fait, ils sont trois : le producteur de grains, qui est aussi le meunier ; le boulanger qui l’a formée elle ; et elle-même. Ce jour-là, oui, c’est elle qui a pétrit, cuit, mit dans la fourgonnette et qui vient vendre sur le Petit Cours. Ceci fait forte impression.


  • Livre du matin / Livre du sac à main / Livre du soir.

    Le matin, toujours Printemps silencieux, de Rachel Carson et Ce qui n’a pas de prix, d’Annie Le Brun (voir ici).
    Dans le sac à main, l’inépuisable La voix qui t’est due, de Pedro Salinas et le numéro de septembre du Magazine Littéraire.
    Le soir, Kristina Ohlsson, La fille au tatouage, en alternance avec Marguerite Yourcenar, Nouvelles orientales.