Après un énième dépôt à Emmaüs pour aider quelqu’un qui doit débarrasser une maison, on rentre. On sert un café. On le boit tranquillement. On respire. On souffle avant d’aller préparer le repas.
« La plupart des cuisines regorgent de gadgets censés faciliter et rendre amusante la préparation : sorbetière, gaufrier, presse-panini, etc. Mais s’en sert-on réellement ? Si oui, tous les combien ? Et qu’en est-il du zesteur, des différents moules à gâteaux, des emporte-pièces, de la douzaine de sets de table, du panier à vin, de la brique à vin, du seau à champagne, du deuxième ou du troisième service de table, des marque-verres, (…) et des pieds de nappes ? Oh ! Et de la jolie bougie qu’on n’ose pas allumer ? »
Béa Johnson, Zéro déchet, p. 72.
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Passer la soirée avec Emily, Anne, Charlotte, Branwell…
Le soir, la lecture des Lettres choisies de la famille Brontë se poursuit tranquillement. Deux à trois lettres par soirée, pour bien profiter, bien goûter.
Une vie aride que celle des enfants Brontë. Une vie, pourtant, pleine. Le travail. Le souci des autres membres de la famille. Et l’écriture, bien sûr.
Un arrêt sur Charlotte avec un extrait d’une de ses lettres sur laquelle on est revenue parce qu’on a fait un détour par la plage, comme souvent, avant de rentrer à la maison ; elle projette un séjour au bord de la mer :
« Voir la MER – s’en approcher de près – en observer l’aspect changeant au soleil, levant, au crépuscule – au clair de lune et sous le soleil de midi – par temps calme – et peut-être par gros temps – cette seule idée me subjugue et me comble ».
(4 août 1839. Charlotte a 23 ans).