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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 122

  • Le butin de la balade.

    En haut du chemin du Manteau, la mer brille. Le spectacle est magnifique. On pense au poète Pedro Salinas qui parle de la mer lumière.
    Derrière la corniche, les mûres s’offrent pour apaiser la soif.
    A Fabregas, les oliviers dansent dans le vent. On s’y adosse pour grignoter du pain et du fromage.
    Dans la forêt, au détour d’un sentier, l’ombre cède la place à ce soleil de septembre qui est encore d’été, chaud et lourd. Mais là, des arbouses affichent avec détermination au milieu des feuilles vert luisant de leur arbre, leur rouge et leur orange, première évocation de l’automne.

  • Ruptures et transition.

    Une amie évoquait sur son blog le livre de François Cheng, De l'âme et on lui disait que c'était un livre qui n'avait pas encore de place dans la bibliothèque car c'était comme si on ne finirait jamais de le lire.
    Il y en a un autre dont on voudrait parler aujourd'hui : Une seconde vie, de François Jullien. Lu il y a un an, on en citait un extrait ici même :

    « Il n’y a pas de nouvelle vie, seulement une possibilité qui se promeut à notre insu, très discrètement et qui permet l’apparition d’initiatives. Ce n’est pas de l’ordre de la rupture mais de la transition. »

    En ce début de septembre, après une journée salle d'attente, ce mot transition est revenu à la mémoire au moment où on est rentré et où on a vu ce livre posé verticalement contre un vase sur la commode. On l'a repris en main et on en a lu quelques pages.
    C'était comme une sorte d'anniversaire. Depuis un an, on a connu des ruptures, oui. Certaines furent douloureuses. Mais c'est bien de transition qu'il s'agit : tout change, en fait, et les nouveautés sont finalement assez intéressantes.