Aller au concert avec des amis chers. Tout apprécier dans ce moment : les chants grégoriens, l’amitié, le retour en cette fin d’après-midi de dimanche de la mi-septembre alors que la lumière, allant vers l’automne, prend une jolie teinte mordorée.

Le début de la récolte des graines de belles-de-nuit.

L’effeuillage de la verveine tout juste cueillie.

L’après-midi à écrire dans le petit bureau, les chats tranquilles dans leurs paniers, le silence lui aussi tranquille et patient qui attend l’heure de la sortie des écoles pour s’ébrouer.

Nettoyer le dessus et l’intérieur des placards de la cuisine.

Ranger la partie Littérature de la bibliothèque et vérifier que les livres soient bien rangés par ordre alphabétique d’auteurs : en effet, êtres vivants, les livres vont et viennent d’une façon bien souvent autonome et je suis persuadée que les auteurs se rendent des visites pour papoter en langue des mots. Ainsi, j’ai retrouvé La vie mode d’emploi de Pérec à côté de Une journée d’Ivan Denissovitch d’Alexandre Soljenitsyne… Que vais-je trouver quand j’aborderai la partie Biographie, Lettres, Correspondances et celle consacrée à la Poésie ? Car, c’est connu, les poètes sont des modèles de liberté.

Vérifier que tous les tiroirs sont vides car il n’y a aucune raison de jeter au hasard quoi que ce soit dans un tiroir prestement refermé à moins de vouloir laisser traîner et procrastiner.