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MOISSONNER / Moisson - Page 239

  • Moisson.

    Mettre un bel oignon d’amaryllis dans un des vases en verre.
    Au marché, ne pas résister à la coriandre embaumante et en prendre deux bouquets. L’un ira dans la soupe de légumes, l’autre dans un pesto.
    Aller à la fabrique de pâtes à La Seyne tout autant pour le plaisir de prendre des gnocchis que pour entendre le joli tintement de la clochette quand on ouvre la porte.
    Se régaler de riz au lait.
    Bien emballer le pull blanc dans un carton pour pouvoir le poster ce jour.
    Commencer une liseuse, tout au point mousse, tricotée avec des aiguilles n°15.
    Lire d’une traite Psychothérapie de Dieu, de Boris Cyrulnik.
    Ecrire cinq pages.
    Recevoir du courrier.
    Se dire qu’on va peut-être avoir la force de cirer au moins un meuble.
    Jubiler de voir le cactus de Noël commencer sa jolie floraison blanche.

  • Moisson.

    A la veille d’un jour gris, gris de plomb, faire la liste des moissons pour avoir la force de le repeindre en gris souris.

    Ecouter la belle émission de Frédéric Lodéon sur Jacqueline Dupré, disparue il y a tout juste trente ans.
    Porter son choix sur une vigne vierge, finalement, pour faire face à l’ipomée car son feuillage en automne est décidément tellement beau.
    Commencer à tricoter un pull blanc pour une amie.
    Réserver des places pour la prochaine conférence de Boris Cyrulnik.
    S’asseoir à la plage des Sablettes pour profiter du soleil d’automne, un après-midi et laisser le sable aller et venir entre les doigts.
    Traverser la rade en bateau pour aller au marché du Cours Lafayette et en ramener des chayottes, des haricots verts et de la tapenade aux câpres et aux anchois.
    Recevoir en cadeau une belle bruyère et la poser sur la table bleue, près de l’hibiscus et du romarin pour l’avoir ainsi et aussi sous les yeux quand, l’après-midi, on a devant soi le tableau offert par la fenêtre.
    Regarder le ciel, maintenant étoilé, le matin, quand on ouvre les volets.