Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

MOISSONNER / Moisson - Page 242

  • Moisson

    Dire non.
    Fêter la quatrième fleur de l’ipomée.
    Etre écoutée par quelqu’un qui s’exprime comme toujours avec humanité et douceur.
    Terminer le tome 2 de la Trilogie de Baztàn, de Dolorès Redondo.
    Se plonger dans les poèmes d’Anne Perrier.
    Faire une tarte aux mirabelles.
    S’occuper de quelqu’un qui vient d’être opéré : l’accueillir à la maison, l’installer confortablement, tapoter les oreillers, l’aider à se lever, l’aider à s’asseoir, lui faire la cuisine, prendre sa température avec le thermomètre moderne qu’on vient d’avoir et qu’on met dans le creux de l’oreille, l’aider pour la toilette, préparer une serviette propre pour l’infirmière qui vient faire les pansements et se lave les mains consciencieusement, écouter, parler, se taire, rire, la nuit, écouter sa respiration, remettre la couverture en place, etc.
    Faire du café ou du thé pour tous ceux qui passent.
    Recevoir une jolie lettre accompagnée de photos de fleurs qu’on aime tant.
    Reprendre son souffle.
    Ecrire un peu.


  • Moisson.

    Le matin, et quelque fois l’après-midi, lire Pèlerinage à Tinker Creek, d’Annie Dillard tout en notant les mots nouveaux qu’on y apprend.
    Recevoir deux jolies lettres et une carte.
    Demander à quelqu'un qui a un beau jardin des graines de roses trémières parce qu’on aimerait en planter le long du mur sud de la cour.
    Cuisiner du caviar d’aubergines.
    Brosser les chats.
    Recevoir les photos d'amis en vacances aux Cinque Terre.
    Se baigner un matin tôt à la plage de La Vernette.
    Donner à une amie un peu du mélange huile d’onagre et huile de bourrache qu’on utilise pour hydrater la peau et l’entendre dire peu de temps après qu’elle trouve ça formidable et qu’elle va le faire aussi.
    Admirer la deuxième puis la troisième fleur de l’ipomée et rêver du moment où on ne pourra plus compter les fleurs tellement il y en aura.
    Un soir, en rentrant d’une journée passée à la clinique, remarquer que le soleil couchant, tellement rose, est très près ce qui le rend énorme. S'arrêter un instant pour l’admirer.
    Ecrire chaque jour.