Commencer la distribution des pots de confiture en rappelant qu’il faut rendre les pots vides. En effet, on est en panne de pots vides. C’est pourquoi on passe chez une vieille amie pour lui en demander ; on la suit dans sa réserve où s’alignent des pots de confitures de fraise, d’abricot, de melon, de gelée de pommes ou de coings destinés à ses enfants et petits-enfants ; une étagère est vide : tous les pots viennent de partir pour le Téléthon ; en bas, les pots vides parmi lesquels on peut choisir.
Racheter Feuilles d’herbes, de Walt Whitman.
Dans une salle d’attente, poursuivre la lecture des dernières aventures de Nicolas Le Floch, Le prince de Cochinchine, et entamer la conversation avec une dame elle aussi passionnée par cette série historique et policière.
Brosser les chats.
Ecouter le joyeux Frédéric Lodéon, invité de l’émission Musique Emoi d’Elsa Boublil sur France Musiques. Il cite Charles Munch (Il faut vivre comme si on allait mourir demain mais travailler comme si on allait vivre toujours), qui en fait citait Gandhi : Vis comme si tu devais mourir demain…. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Faire un gâteau parfumé à la fleur d'oranger pour des amis précieux.
MOISSONNER / Moisson - Page 237
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Moisson.
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Moisson.
Marcher sur la plage des Sablettes puis s’asseoir à l’abri du vent et regarder la mer, les Deux Frères, le Mai, l’horizon.
Préparer le repas du partage : endives au jambon avec une généreuse sauce béchamel, compote de pommes parfumée à la badiane, biscuits secs avec le café.
Se réjouir de la floraison de deux gerberas jaunes et rester dans l’expectative des prochaines fleurs de l’hibiscus, en novembre.
Commencer à tricoter une paire de chaussettes.
Chaque jour, recevoir du courrier ou en poster.
Ecrire trois pages.
Etiqueter les pots de confiture d’oranges.
Faire la connaissance d’un petit bout de chou et remarquer ses doigts, si longs, si fins, qu’on se dit qu’il sera peut-être pianiste.
Regarder le ciel de l’aube tous les matins et l’ipomée qui ne cesse plus de fleurir.