Le matin, un très beau livre de Tzvetan Todorov, Insoumis dans lequel l’auteur évoque les figures d’Etty Hillsum, Boris Pasternak, Germaine Tillon, Nelson Mandela…
Dans le sac à dos, les poésies de Rimbaud après qu’on ait pu voir (avant la panne) une magnifique émission sur le poète. Dans les Poésies : Comme je descendais les fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs,
Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux couleurs.
Ailleurs, dans Les ponts :
"Des ciels gris de cristal."
Ailleurs encore dans Une saison en enfer :
« Elle est retrouvée !
- Quoi ? – L’Eternité
C’est la mer mêlée
Au soleil. »
Le soir, L’arbre monde de Richard Powers, en alternance avec Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridasson.
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Livres du matin/du sac à main/du soir.
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
Le matin, poursuite de la relecture du Journal d’Anne Frank et écriture à son propos. « Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio. » (1) ; l’ode au stylo… (2)
Dans le sac à main, le journal quotidien et le carnet d’écriture.
Le soir, L’or du temps, de François Sureau ; un gros livre de près de 900 pages, qui se lit lentement, est magnifiquement bien écrit, pèse aussi son poids de culture, fait réfléchir, fait découvrir, donne envie de marcher tout autant que de rester chez soi à lire et à écrire.
Prochaines lectures :
Camille Pascal : La chambre des dupes
Jules Supervielle : Le forçat innocent suivi de Les amis inconnus.
(1) Anne Frank, Journal, Ed. Livre de Poche, n° 287, 1970, p.101
(2) Id, page 129