Faire de la confiture d’oranges douces pour bien marquer la fin de l’hiver et indiquer les destinataires des pots en les étiquetant.
Planter de la menthe, du basilic, du persil et de la ciboulette.
Admirer les tulipes mauves maintenant bien écloses.
Garder dans le sac à dos le livre d’Hubert Reeves, J’ai vu une fleur sauvage.
Pouvoir rester patiente car le bout du tunnel est encore loin, malgré tout.
Planter un chèvrefeuille.
Remarquer en passant en voiture la première glycine en fleurs. Au rond-point suivant faire demi-tour pour l’aller mieux admirer.
Ecrire trois pages.
Aller à la Médiathèque de Sanary rendre des livres et en emprunter d’autres glanés au rayon Botanique.
Bonheur du jour - Page 659
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Moisson.
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Le plaisir d’écrire.
Regarder, en replay, une émission sur Roland Barthes, sur Arte, est déjà un plaisir ; tout au long de l’émission, on sent là-haut dans la bibliothèque la présence de ses livres. L’émission se termine sur une citation de Barthes, sur le plaisir d’écrire : écrire pour le plaisir n’empêche pas d’aller vers les autres.
Avoir envie alors d’écrire cela ici, pour tous ceux qui viennent chaque jour : ce blog est écrit pour le plaisir d’écrire qu’on porte en soi depuis toujours ; et en même temps, cette écriture n’a de sens que parce que les lecteurs de ce plaisir d’écrire existent.
A quoi cela servirait-il d’écrire s’il n’y avait pas d’écho ?