La couleur violine a attiré le regard. Puis, en regardant plus attentivement, on remarque que les fleurs sont bordées de blanc. C’est le premier cyclamen de la saison qu’on voit chez la fleuriste. On le prend immédiatement, avec le réflexe de se dire qu’on le lui apportera car elle aime tant cette couleur là, si douce, qui lui rappelait sa propre mère. On lui dira : « Regarde le joli cyclamen que je t’ai trouvé ! ». Elle répondra : « Ah oui…. Merci beaucoup. C’est le premier cette année. Je vais le mettre à côté de ceux de l’an dernier. Ils commencent à repartir. » Car elle arrivait à faire repousser quasiment tous les cyclamens qu’elle avait eu en cadeau, d’une année sur l’autre.
On ne peut pas le lui apporter, celui-là. Mais elle a nous a transmis le goût d’avoir des plantes qu’on peut garder des années et des années ; de s’occuper de sa maison pour la rendre accueillante ; d’avoir des fleurs à la maison, tout le temps. Encore l’autre jour, quelqu’un disait : « Toutes ces fleurs, dans la chambre de ta mère, c’était si beau ». Il faut garder de ses parents ce qui est éternel. Et le transmettre aussi.
Bonheur du jour - Page 840
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Le premier cyclamen de l’automne sans elle.
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La question du lundi : prendre soin des autres.
Après la dernière note sur ce blog, vous avez été plusieurs à demander : « est-ce que quelqu’un s’occupe de vous, au moins ? ».
La réponse est : « oui, bien sûr. Et les lecteurs de ce blog font partie de ceux qui s’occupent de moi car ils s’intéressent à moi. Je les en remercie sincèrement. »
Alors, la question vous est posée, à vous tous qui venez ici si régulièrement :
Aujourd’hui lundi, demain aussi, et les jours qui suivront également, est-ce que quelqu’un s’occupe de vous ?