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arbouses

  • René-Guy Cadou, des rouges

    René-Guy Cadou : Quelques vers (1) piochés dans les Œuvres poétiques complètes de cet immense poète qu’on a emportées dès qu’on les a vues dans le rayon poésie de la Librairie Charlemagne :

    Vous êtes là je le sais
    Au plus clair de moi-même
    Penchés sur mon remords et sur mes lendemains
    Puisque vous revenez dans cette chambre noire
    Ô mon père et ma mère
    Partagez-vous mes mains

    Dans la forêt : Dans la forêt, les feuilles jonchent les sentiers qui sont ainsi tout autant d’automne que les arbres. Les arbouses sont déjà bien rouges, d’un rouge amarante alors qu’au retour, on remarque que c’est un rouge plutôt brun que celui de la vigne vierge qui est le long de la clôture. Tiens ! On fera une liste des rouges qu’on rencontrera lors de la prochaine promenade.



    (1) René Guy Cadou, Avant sommeil, in Bruits du Cœur, Poésie la vie entière, Œuvres poétiques complètes, Ed. Seghers, 2023, p. 73, Préface de Jean Rouaud.


  • Arbousiers, thym, romarin, Sartoris, Faulkner, ne pas perdre de vue ses rêves.


    Marcher face à l’horizon pierreux du Garlaban et de la Ste Baume, croquer quelques arbouses bien rouges, cueillir du thym et du romarin.

    C’est dans Sartoris, de William Faulkner, lu pour la première fois en 1982 et relu depuis à plusieurs reprises, qu’on avait noté cette phrase, page 100 de l’édition Folio : « lui qui n’avait pas attendu que le Temps et tout ce qu’apporte le Temps lui apprissent que le suprême degré de la sagesse était d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit. »