Marcher face à l’horizon pierreux du Garlaban et de la Ste Baume, croquer quelques arbouses bien rouges, cueillir du thym et du romarin.
C’est dans Sartoris, de William Faulkner, lu pour la première fois en 1982 et relu depuis à plusieurs reprises, qu’on avait noté cette phrase, page 100 de l’édition Folio : « lui qui n’avait pas attendu que le Temps et tout ce qu’apporte le Temps lui apprissent que le suprême degré de la sagesse était d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue pendant qu’on les poursuit. »
faulkner
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Arbousiers, thym, romarin, Sartoris, Faulkner, ne pas perdre de vue ses rêves.
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Livres du matin / du sac à main / du soir.
Le matin, une biographie de William Faulkner d’André Bleikasten en alternance avec Appia, de Paolo Rumiz. Cette biographie de Faulkner a été publiée en 2007. On la relit avec plaisir car Faulkner sera un bon compagnon pour les mois à venir. Appia, de Paolo Rumiz a été signalée par une amie à qui on a en retour signalé deux autres beaux livres du même auteur : Le phare, voyage immobile et Comme des chevaux qui dorment debout.
Dans le sac à main, Almanach pour une jeune fille triste, de Marie Noël signalé par Emmanuel Godo dans son beau livre Mais quel visage a ta joie ?
Le soir, Sartoris, de William Faulkner, en alternance avec Le désert des Tartares, de Dino Buzzatti. On a plaisir à retrouver tous les John et tous les Bayard Sartoris et l'écriture de Faulkner, si intense. Quant au Désert des Tartares, on y a repensé lors de la visite du Fort Balaguier au moment des journées du Patrimoine.