Recevoir du courrier. Y répondre. Aller poster les lettres en marchant le long de la mer.
Bien avancer dans la confiture d’oranges amères ; étiqueter les pots, les couvrir d’un chapeau de papier kraft lié par un brin de raphia ; en donner déjà une dizaine à une amie pour la vente de son association.
Vivre plusieurs jours sans télévision, sans internet, avec simplement la radio, des livres, des chats, des plantes, et l’horloge qui fait tic-tac tic-tac.
Ranger les armoires et les commodes pour qu’en les ouvrant ce soit plaisant à voir, d’autant que le désordre n’est pas bon pour le cerveau.
Faire le pain.
Avec la vieille dame a été publié le 21 février 2020 et continue son chemin. Un exemplaire vient d’être acheté à Nancy, un autre à Tulle. Merci !
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Livres du matin/du sac à main/du soir.
Le matin, un très beau livre de Tzvetan Todorov, Insoumis dans lequel l’auteur évoque les figures d’Etty Hillsum, Boris Pasternak, Germaine Tillon, Nelson Mandela…
Dans le sac à dos, les poésies de Rimbaud après qu’on ait pu voir (avant la panne) une magnifique émission sur le poète. Dans les Poésies :Comme je descendais les fleuves impassibles,
Je ne me sentis plus guidé par les haleurs,
Des peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
Les ayant cloués nus aux poteaux couleurs.
Ailleurs, dans Les ponts :
"Des ciels gris de cristal."
Ailleurs encore dans Une saison en enfer :
« Elle est retrouvée !
- Quoi ? – L’Eternité
C’est la mer mêlée
Au soleil. »
Le soir, L’arbre monde de Richard Powers, en alternance avec Les roses de la nuit d’Arnaldur Indridasson.