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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 108

  • Du bonheur d’habiter près d’une librairie.

    A plusieurs reprises, au long de la lecture du livre de Paolo Rumiz, Comme des chevaux qui dorment debout, on a pensé à un autre livre, Le grand troupeau, de Giono. Un très grand livre. Et justement, alors qu’on est en forme pour épousseter les étagères, on arrive au rayon spécifiquement dédié à Giono. Stupeur, on ne voit pas Le grand troupeau. Chiffon en main, on se dirige vers les étagères du rayon Littérature, où les auteurs sont rangés par ordre alphabétique, toutes nationalités confondues : il est possible que ce livre soit allé faire un tour du côté d’Erich Maria Remarque et de A l’ouest rien de nouveau? Non ... Alors près de Barbusse et du Feu ? Pas plus. Junger ? Non plus. On ne posera pas la question habituelle : Mais qui donc a emprunté Le grand troupeau dans l’édition blanche de Gallimard et ne l’a pas rendu ? Comme on passera devant la librairie Charlemagne pour aller au marché, on y entrera, on nous dira bonjour, on ira au rayon littérature française situé à l’étage et soit on trouvera Le grand troupeau, soit on le commandera et on pourra remettre ce livre à sa place.

  • Partager.

    Ramener de Fabregas une énorme patate douce de 2, 6 kg. Alors qu’on la coupe en deux pour préparer de la soupe et une purée, on se dit qu’on pourrait certainement la partager avec l’amie qui viendra l’après-midi même. Elle aussi a un budget serré. Oui, on la lui proposera en lui disant qu’on en a trop et qu’on aime partager.
    Quand elle repart après le thé, on lui propose la patate douce et elle accepte volontiers. Elle fera un gratin.