Pour embaumer la maison, décider de piquer une orange de clous de girofle.
S’installer sur la table de la pièce unique, poser sur un torchon deux ou trois oranges, verser les clous de girofle sur une assiette.
Commencer à piquer l’orange là où elle est la plus renflée (à son équateur, en quelque sorte). Les clous de girofle doivent être très près les uns des autres. Poursuivre ainsi jusqu’à ce qu’on ne distingue quasiment plus la peau.
Poser l’orange sur une jolie petite assiette et la laisser près d’une source de chaleur, sous une lampe, par exemple.
Si on a du temps, on en refait une autre pour la mettre dans la penderie. Dans ce cas, on l’enveloppe dans un tissu de coton fin qu’on ferme d’un ruban, comme une aumônière, et on l’attache à la tringle. On a justement retrouvé dans la boîte à rubans un joli lien orange vif.
MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 145
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Activité manuelle.
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Apprendre.
On peut sortir de la maison un peu plus longuement et donc participer au groupe tricot-couture-patchwork-broderie-thé-gâteau.
Autour de la table ronde, les ouvrières s’installent et sortent leurs affaires, tout en papotant. On montre les ouvrages terminés ou les encours, c’est selon.
Le travail du moment, c’est de tricoter des chaussettes. On se place donc près d’une experte qui ne porte, à l’année, que les chaussettes qu’elle se tricote elle-même. On a déjà monté la tige, mais on bute sur le talon. Elle explique, montre, guide et on comprend ainsi beaucoup plus vite. En même temps, à droite, une autre participante tricote un gilet rayé mais ne sait pas comment alterner les fils de couleurs sans les couper ou les laisser dépasser car elle n’avait jamais tricoté que de l’uni. On pose son travail, on se penche vers le sien, on lui montre, on lui explique, on la guide jusqu’à ce qu’elle comprenne bien.
On revient à son propre travail. On s’applique, mais il faut parfois défaire, refaire alors.
Ce n’est pas grave.