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MOISSONNER / Bonheur du jour quotidien - Page 232

  • La porte ouverte.

    Par un matin tout ensoleillé, le coup est rude et on est sidéré. Les jambes flageolent et on s'assied.
    Mais on ne crie pas. On n’hurle pas au loup. On n’appelle pas à l’exclusion de qui que ce soit. On ne juge pas les uns ou les autres car on n’est pas le siège d’un tribunal.
    On se souvient qu’on a des rêves tellement grands qu’on ne peut les perdre de vue : la paix, la justice, la tolérance, la fraternité, la liberté.
    On se rappelle ses choix de vie, même si ce n’est pas toujours facile : on l’a expérimenté soi-même : l’amour est plus fort que la mort.
    Puis, on retrouve ses forces et on continue son chemin, dans la simplicité et l’ordinaire. On va chercher le courrier au bout de la cour et on revient, en laissant comme toujours la porte ouverte derrière soi.

  • Moisson.

    Continuer à tricoter un châle rose et violine en regardant des épisodes d’Hercule Poirot à la télévision.
    Prendre un café au Sport, à Sanary, avec sa vieille tante de 90 ans, et bavarder de tout et de rien.
    Admirer l’hibiscus qui a fait trois fleurs d’un coup.
    Apprendre qu’une amie très chère va passer prochainement pour faire connaissance avec la petite maison.
    Marcher dans l’eau sur la plage des Sablettes, tôt le matin.
    Au petit déjeuner, goûter le miel de lavande acheté à Aix en Provence et se régaler.
    Programmer trois séances de yoga dans la même semaine.
    Prendre beaucoup de temps pour lire.
    Prendre beaucoup de temps pour écrire.