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LIRE / Livres du matin, du sac à main, du soir - Page 48

  • Lecture du matin : Camus.

    Si le soir on aime se plonger dans des romans de toutes sortes et partir ainsi soit dans un autre siècle soit dans un autre lieu à la rencontre de personnages de fiction plus authentiques parfois que des personnes réelles, le matin, il s’agit plutôt de trouver des graines pour nourrir la journée à venir. On lit alors des essais, des poèmes, de la philosophie ; on feuillette également des livres avec beaucoup d’images, comme ceux présentant les œuvres de peintres ou des jardins et des maisons d’écrivains.
    Depuis plusieurs matins, on passe un instant avec Camus puisqu’on a pu emprunter à la médiathèque un gros album, très lourd : Camus, solitaire et solidaire.
    On s’appuie sur Camus depuis de très longues années, comme sur d’autres qui sont forts aussi. Le lire, c’est s’enrichir. Le lire, c’est se recentrer. Le lire, c’est se redresser.

    « Je sais maintenant que je vais écrire. (…) Mais moi c’est de mes bonheurs que sortiront mes écrits. Même dans ce qu’ils auront de cruel. Il me faut écrire comme il me faut nager, parce que mon corps l’exige. » (Carnets).

  • Le livre du soir : avec Philippe et Emile.

    Lire le soir Au revoir Monsieur Friant de Philippe Claudel, livre venu jusqu’ici dans la hotte du Père Noël.
    On le lit une première fois. Et on reste immobile, car le cinémascope de la mémoire s’est mis en marche et les images défilent ; saccadées ou accélérées ou ralenties ou en noir et blanc ou en couleurs, c’est selon.
    On le feuillette et on relit quelques pages, en allant de la fin vers le début, ensuite du début vers la fin.
    Puis on le relit intégralement. « … alors qu’elle songe en riant que la vie sera pour elle un grand bouquet de roses. »