Se lever tôt, très tôt, et boire le café sur la terrasse en regardant le ciel.
Nager.
Préparer des poivrons à l’huile.
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Brosser les chats.
Trouver dans un autre coin de la cour une autre ipomée qu’on transplante près de la première. Les arroser délicatement toutes les deux.
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Après un premier appel de la Médiathèque pour annoncer la disponibilité de Quelques grammes de silence, en recevoir un autre pour celle de Une très légère oscillation, de Sylvain Tesson, qui devient le livre de la journée.
Faire le ménage en grand.
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Ecrire six pages.
Aller faire le marché sur le cours Lafayette. Déjà les premières figues.
Préparer des tomates à la provençale, bien aillées, bien poivrées, bien huilées.
Récupérer des tas de pelotes de laines, d’aiguilles et de crochets laissés par quelqu’un de très généreux. Tout ramener à la maison pour trier et prévoir les prochains ouvrages.
Faire une partie de mikado.
Couper des feuilles de menthe pour préparer une tisane qu’on boira froide afin de se désaltérer quand on part marcher.
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Ne rien faire.
Marcher pieds nus sur le sable.
Bonheur du jour - Page 748
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Moisson.
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Lectures du soir et du matin.
« Si je ne peux m’éloigner du monde ni à pied, ni en escaladant, ni à la voile, j’ai appris à m’en abstraire. Il m’a fallu du temps pour l’apprendre. Quand j’ai compris que j’avais un profond besoin de silence, j’ai pu enfin me mettre à sa recherche ». Incipit de Quelques grammes de silence, de Erling Kagge. C’est le livre du soir pour quelques soirs.
« Chère Amie, Lorsque j’ai reçu votre première lettre, je vous ai répondu immédiatement. Avoir de vos nouvelles plus de trente ans après m’a procuré une telle émotion que ma réaction ne pouvait être qu’un cri instantané ». Incipit de De l’âme, de François Cheng. C’est le livre du matin pour plusieurs matins.